Génie industriel - Rubrique Ecole - 2022

Témoignage Rémi Courand

Rémi Courand, diplômé de Génie industriel en 2005 nous parle de son parcours...

Points forts du parcours:

  • Ancien membre actif de l'ESTIEM à Génie industriel
  • Parcours très orienté vers l'international
  • A occupé plusieurs postes variés

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots?

Je suis ancien élève de Génie industriel, j'ai obtenu mon diplôme d'ingénieur en 2005. Aujourd'hui, je suis président, associé, d'une petite imprimerie d'une cinquantaine d'employés dans le nord de l'Isère (lien ICI). Cela fait un an que j'ai repris la structure. Historiquement, c'est une entreprise familiale, qui a été créée par mon grand-père il y a presque 100ans. Aujourd'hui, je représente la troisième génération à la tête de l'entreprise.

Comment êtes-vous arrivé en école d'ingénieurs?

Mon parcours est assez classique. J'ai fait une terminale S. Après mon bac, je suis entré en classe préparatoire MP (Maths Physique) dans le lycée Claude Fauriel à Saint-Etienne.

Pourquoi avoir choisi Grenoble INP - Génie industriel ?

Une des choses, qui m'a vraiment convaincue, était l'entretien qui n'était pas basé sur la performance scientifique du candidat mais plus sur la personnalité. Ce mode d'entretien est marginal par rapport à ce que font les autres écoles. C'est cette dimension humaine qui m'a attirée. Cette dimension humaine se reflète également dans la formation que propose l'école. La formation est généraliste. Déjà plus jeune j'étais très intéressé par les sciences économiques et sociales. Génie industriel m'a permis de renouer avec cela. L'école était aussi très tournée vers l'international avec la mise en valeur de plusieurs associations.

Quel a été votre parcours après?

Mon parcours était très international. Déjà, au sein de l'école j'étais membre actif de l'ESTIEM. J'ai fait mon stage d'Ingénieur Adjoint en Allemagne. Ensuite j'ai fait 6 mois d'échange Erasmus aux Pays-Bas. Après cet échange, je suis revenu en France pour mon projet de fin d'études (PFE), que j'ai effectué au sein du groupe SEB, membre du club des indus de l'école.

A la fin de mes études, j'ai décidé de faire un VIA (Volontariat International en Administration) à Boston. Après un an aux États-Unis, j'avais le désir de retourner vers le monde industriel. Je suis donc parti en Chine afin de travailler pour le compte de Schneider Electrics à Shanghaï. J'y suis resté pendant un peu plus d'un an et demi. J'ai pu occuper plusieurs postes différents, dans l'export, la qualité...

En 2008, j'ai quitté Schneider pour revenir en France et rejoindre l'imprimerie. Au début, j'avais un poste opérationnel pour mieux comprendre comment fonctionnait l'entreprise. Ensuite, j'ai pris en charge la direction industrielle pour enfin reprendre entièrement la structure avec un associé.

Qu'est-ce que votre formation à l'école Génie industriel vous a apporté de plus dans votre carrière ?

Encore là, il y a ce côté humain. On apprend à travailler en équipe. J'ai des relations très fortes avec mes anciens camarades de Génie industriel. J'ai même quelques relations professionnelles avec certains.

Cette formation est calquée sur l'entreprise ; pas seulement pour un grand groupe mais aussi pour une PME. J'avais toujours eu envie de créer une entreprise notamment aux Etats-Unis où j'ai pu travailler avec beaucoup d'entrepreneurs. J'avais même monté quelques projets de création d'entreprise là-bas.

Avec cette formation très généraliste, on est capable de devenir entrepreneur. On arrive à voir toutes les facettes de l'entreprise avec les cours. Honnêtement, tous les cours, que j'ai pu avoir, m'ont servi à quelque chose à un moment donné.

Et après, quels sont vos projets d'avenir ?

L'avantage avec l'entrepreneuriat c'est que ça permet beaucoup de créativité. Même si mon secteur d'activité est difficile, on essaie de développer l'imprimerie au maximum. On imagine des projets innovants... Mon objectif est de continuer à développer l'entreprise avec de nouvelles activités et de nouveaux produits liés à notre cœur de métier. Il est important de faire tourner l'économie, se sentir utile et servir la société.

Quels conseils donneriez-vous à un jeune qui souhaite se lancer dans une carrière d'ingénieur ?

Un parcours d'ingénieur nous offre beaucoup d'atouts à la sortie et permet à chacun de trouver le chemin de l'épanouissement professionnel. L'avantage c'est que cela ouvre toutes les portes. Même si les gens sont indécis quant à leur avenir ; car c'est dur d'y penser à 20ans ; un parcours d'ingénieur permet d'ouvrir le champ des possibles. A la sortie de l'école, on trouve rapidement sa place.

Il ne faut pas trop se poser de questions et il faut se rendre compte de la chance que l'on a d'avoir une telle formation à Génie industriel.