COP 2 Étudiante, retour d’expérience de nos deux ambassadrices

Au cœur du dispositif de la COP 2 Étudiante qui a eu lieu en avril dernier, la tâche des ambassadeurs a été charnière. Ils ont piloté au sein de leurs établissements les groupes de travail préalables à la conférence et ont rédigé les propositions transmises à la COP 2. A Grenoble INP – Génie industriel, deux étudiantes de Master ont tenu ce rôle.
Les 10 et 11 avril 2021 s’est déroulée la COP 2 Étudiante. Elle a été le résultat de plusieurs mois de réflexion par plus de 70 groupes de travail répartis dans toute la France qui ont abouti à l’Accord de Grenoble, signé par Grenoble INP – Génie industriel, UGA.

Le groupe de travail de Génie industriel a été encadré par deux ambassadrices Khadija Echarrafi et Salma Menai, toutes deux étudiantes à l’école en deuxième année du Master Génie industriel.
Si l’expérience était relativement nouvelle pour Salma, Khadija avait déjà de l’expérience dans le domaine. Elle a participé en 2016 au workshop « Contribution de la filière de compostage dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre » lors de la COP22 de Marrakech. Elle a aussi obtenu le 3ème prix du hackathon de l'université Hassan II de Casablanca en 2020 avec sa proposition d'optimisation des circuits de collecte des déchets ménagers en utilisant les algorithmes de l'intelligence artificielle.

S’investir dans l’école tout en s’engageant dans la cause écologique

En vue de la COP 2 Étudiante nos ambassadrices ont donc animé le groupe de travail de 12 personnes, composé d’étudiants, d’enseignants et de personnels administratifs. La mission du groupe de travail ? Amener des idées et les traduire en propositions pour l’élaboration du contenu de l’Accord. Ces propositions sont toutes accessibles en ligne dans le Livre Blanc de la COP 2 Étudiante.

Pour les deux étudiantes les raisons d’être ambassadrices étaient double. Khadija explique que ce qui les a motivé était tout d’abord une raison personnelle : « Depuis le début de l’année en tant qu’étudiantes (..) dans le contexte de la crise sanitaire nous n’avons pas pu faire l’expérience des activités d’école, ressentir cet attachement à notre école. Donc pour nous le fait de faire partie de cette activité ça nous a permis (…) d’établir ce lien. »

Et cet investissement dans la vie de l’école a pu se réaliser au service d’une cause qui leur tient à cœur.

Ainsi, la deuxième raison pour elles d’avoir pris part au projet, « c’est notre engagement vis-à-vis de l’environnement, (…) il faut montrer un certain engagement et penser à intégrer l’environnement et l’enseignement écologique dans notre parcours, dès le début. Ça ne doit pas être une question secondaire mais une question qui est là, présente à chaque étape de nos études, et après dans notre parcours professionnel. »

Pour toutes les deux, cette conférence cristallise un aspect très prometteur qui est l’intégration des préoccupations du développement durable et de la transition socio-écologique dans l’enseignement supérieur. L’engagement de Génie industriel, du groupe de travail de l’école, et l’expérience acquise au cours de cette Conférence sont autant d’éléments essentiels pour Salma et Khadija.

Et la suite ? Que la démarche perdure…

Mais si un grand pas a été fait dans la bonne direction, ce qu’elles retiennent de l’expérience est la nécessité de continuer la démarche et de maintenir les efforts sur le long terme.

Elles se réjouissent que l’école en parallèle ait mis en place pour la rentrée des cours spécialement dédiés à la transition écologique.

Elles espèrent « que ce projet continuera les prochaines années et que [nous] pourrons participer à sa continuité ». Nous ne pouvons que souhaiter que leur engagement soit repris par d’autres étudiants et étudiantes tout autant motivés, intéressés et prêts à donner de leur temps et de leurs connaissances pour faire avancer cette cause.