Le premier enseignement retiré de 5 ans de vie hors de France est que j'aime toujours autant mon pays ! Que les critiques (internes ou extérieures) lui permettent de progresser tant sur le plan économique que politique, social, etc...
Curiosité, quand tu nous tiens...
Elève à l'ENSGI, j'ai pu débuter l'apprentissage du Japonais, et étudier dans ce pays, puis en Allemagne. Les nombreux échanges ouvrent de novueaux horizons et nous familiarisent avec des cultures lointaines, variées et enrichissantes.
Aujourd'hui, nous avons tous la chance de pouvoir travailler ou voyager à l'étranger. Mais y étudier permet d'observer une société par une voie plus modeste, celle de l'apprentissage.
Loin des enjeux de statut, de pouvoir et financiers du monde de l'entreprise, avec une veritable intégration. Quel plaisir d'etre considéré comme un étudiant local et d'interagir avec son environnement à travers un « filtre » minimal.
En quelques mots, les principaux apports concernent l'adaptation à d'autres lieux, d'autres cultures. Une façon de faire ou de penser, de relativiser parfois et d'affûter son esprit critique. Entrer dans la peau de "l'étranger" doit faire refléchir, ouvre de nouvelles perspectives.
Le don de soi
Aspect non négligeable d'aller étudier à l'étranger : on part aussi pour donner, pour partager avec d'autres sa culture, ses différences. Si tous deux sont japonais, peuple remarquable de cohésion interne, un habitant d'Osaka appréciera d'être comparé à un méditerranéen plutôt qu'à un Tokyoite !
Denis
PS : un salut amical et une bise aux complices MA, senpai Gus, Antoine, Fittou, Lilian et Claire, à Marianne, Jeanne et Gérard, aux potes de GI et de nombreux autres rencontrés lors de mes pérégrinations, au jumeau Brut et ma famille pour leur conseils, support et affection. La porte de ma tente nomade vous est toujours ouverte...