Descriptif du projet :
Ce programme de recherche revendique la nécessité de créer une nouvelle sorte de produits dits « évolutifs ». Des produits capables de s’adapter progressivement aux futures exigences de l’utilisateur tout en améliorant radicalement leurs performances environnementales sur l’ensemble de leurs cycles de vie : les IDCyclUM. Ces IDCyclUM reposent sur des services d’upgradabilité (planifiés dès la conception et enrichis à chaque cycle d’upgrade), permettant de faire évoluer les fonctionnalités du produit et d’assurer sa remise à niveau. Ces IDCyclUM permettront d’obtenir : Figure 1 - Le concept d’IDCyclUM : Sur une période de 18 ans, un utilisateur de machine expresso moyen change 3 fois de produit pour des raisons fonctionnelles, esthétiques, etc. Dans le cadre d’un IDCyclUM, le produit va intégrer des upgrades sur des cycles de vie de 2-3 ans, optimisant ainsi sa performance environnementale en limitant les pertes matière et énergie tout en augmentant sa durée de vie.
La contribution de G-SCOP au projet :
Ce projet nécessite de soulever plusieurs obstacles majeurs. L’un d’entre eux est l’amélioration de la performance environnementale du produit durant la succession des cycles d’usage (augmentation de la durée de vie du produit, réduction des consommations de matières premières, d’énergie à l’usage, de la production de déchets,…). L’objectif du laboratoire G-SCOP dans ce projet est de développer une méthodologie qui permettra de concevoir des upgrades pertinents pour la réduction de ces impacts environnementaux. Une démarche d’écoconception centrée sur l’usage a ainsi été mise en place. Son objectif est d’aider les concepteurs à proposer et tester des stratégies de conception de produits visant l'amélioration de la performance environnementale des couples produit/usagers en phase d’utilisation.
Figure 2 - Exemple de prototype d’intégration d’upgrade favorisant une modification des comportements d’usage sur une machine à café : éco-feedback sur les consommations énergétiques
Le projet IDCyclUM a débuté en février 2012 et est fort d’un partenariat entre :
Ce programme de recherche revendique la nécessité de créer une nouvelle sorte de produits dits « évolutifs ». Des produits capables de s’adapter progressivement aux futures exigences de l’utilisateur tout en améliorant radicalement leurs performances environnementales sur l’ensemble de leurs cycles de vie : les IDCyclUM. Ces IDCyclUM reposent sur des services d’upgradabilité (planifiés dès la conception et enrichis à chaque cycle d’upgrade), permettant de faire évoluer les fonctionnalités du produit et d’assurer sa remise à niveau. Ces IDCyclUM permettront d’obtenir :
- des gains environnementaux, grâce au rallongement de la durée de vie des produits et à la rationalisation de la matière,
- des gains d’attractivité et d’image pour les clients grâce à l’adaptation continuelle des produits aux consommateurs,
- des gains économiques pour l’entreprise grâce à « l’activation » de services d’upgradabilité sur la durée de vie des produits.
La contribution de G-SCOP au projet :
Ce projet nécessite de soulever plusieurs obstacles majeurs. L’un d’entre eux est l’amélioration de la performance environnementale du produit durant la succession des cycles d’usage (augmentation de la durée de vie du produit, réduction des consommations de matières premières, d’énergie à l’usage, de la production de déchets,…). L’objectif du laboratoire G-SCOP dans ce projet est de développer une méthodologie qui permettra de concevoir des upgrades pertinents pour la réduction de ces impacts environnementaux. Une démarche d’écoconception centrée sur l’usage a ainsi été mise en place. Son objectif est d’aider les concepteurs à proposer et tester des stratégies de conception de produits visant l'amélioration de la performance environnementale des couples produit/usagers en phase d’utilisation.
Le projet IDCyclUM a débuté en février 2012 et est fort d’un partenariat entre :
- l’UTC (Université Technologique de Troyes), qui étudie la viabilité économique des produits par rapport au marché,
- l’Unité Mixte de Recherche GAEL-INRA (Laboratoire d’Économie Appliquée de Grenoble) qui travaille sur le consentement à payer des usagers. Différents scénarios de comportements d’usage sont élaborés. Pour chaque scénario, on mesure le montant monétaire maximal que l'usager est prêt à payer pour obtenir une mise à jour (upgrade) de son bien.
- le LISMMA (Laboratoire d’Ingénierie des Systèmes Mécaniques et des MAtériaux), qui effectue des recherches sur les différentes typologies d’upgrades pouvant être intégrées aux produits aux niveaux esthétique, environnemental, et par l’ajout de nouvelles fonctions,
- SEB et notamment sa filiale Rowenta, qui soumet ses produits à une telle étude.