Julie François, Logistics General Supervisor, diplômée 2005
Signes particuliers :
- Master recherche en Génie Industriel
- Une évolution rapide
- Participation aux jurys de concours de l’école
Parcours
2005 -2006 : Caterpillar Logistics (ML&T) - Class A' coordinator
Mission : Obtention de la certification Class A' d'une plateforme logistique et d'un site annexe d'assemblage,
2006 - 2007 : Caterpillar Logistics (ML&T) - Pre-Delivery Inspection supervisor
Mission : Responsable de la création et de l'animation du service PDI : contrôle qualité avant expédition. - 4 personnes, 2 horaires
Définition des rôles et responsabilités, management opérationnel, analyse de données et mise en place des plans d'action associés.
2007 -2008: Caterpillar Logistics (MLS) - Distribution and Outbound Supervisor
Mission : Responsable de la création et de l'animation du service de distribution interne et d'expédition séquencée des sous-ensembles.
Gestion logistique de deux bâtiments d'assemblage et d'une vingtaine de navettes par jour, de 20 à 25 personnes, 2 horaires
Depuis 2008: Caterpillar Logistics (MLS) - Logistics General Supervisor - environ 100 personnes, 2 horaires
Mission : Membre du Leadership Team et responsable opérationnel logistique: réception, douane, déballage, stockage/déstockage, VMI, contrôle des inventaires, faisabilité de la production, distribution, kitting, expédition.
25000m² couverts, 11000 références, 5000 alvéoles, 50 camions et 50 navettes par jour, 40 chariots
A venir pour 2011 : formation 6 Sigma Black Belt afin de devenir chef de projet.
Qualité et logistique : le goût des défis...
Alors qu'elle vient de terminer son projet de fin d'étude (PFE) au sein du groupe Caterpillar, Julie François est recrutée dès l'obtention de son diplôme sur une mission de démarche qualité pour une récente plateforme logistique créée un an auparavant. Objectif : obtenir rapidement une "certification class' A" (certification d'excellence opérationnelle). Un défi que Julie François relève avec enthousiasme : "il y avait tout à faire, inventer, organiser, formaliser : les modes opératoires, les tableaux de bord, les indicateurs...". Elle prend alors en charge la mise en place des process : pilotage stratégique, management des hommes et des équipes, amélioration continue et qualité totale, planification et contrôle... et la certification est obtenue en un an.
Elle évolue ensuite vers des responsabilités de création de services, d'abord un service PDI (inspection de la qualité avant l'expédition) dont la particularité est un déploiement sur 2 sites avec 2 horaires "c'était un nouveau défi de faire fonctionner ce service avec de telles contraintes et surtout un très bon démarrage pour connaitre ce qu'est la gestion d'équipe, ce que je souhaitais faire depuis la sortie de l'école", puis 6 mois plus tard d'un service de distribution interne et d'expédition. En quelques mois, le service est créé et stabilisé et fonctionne correctement : défi relevé.
Une évolution vers le management
Dans son parcours, la qualité est ce qui fonde le socle de compétences pour aborder les missions de logistique et de management. Julie François reconnait en effet que c'est une approche qui permet d'apprendre et structurer les process : "en tant que superviseur logistique, j'étais responsable des process, en tant que responsable logistique, mon travail porte sur la coordination des superviseurs, et c'est l'approche qualité qui m'a permis d'aborder cette évolution avec méthodologie".
Devenue responsable logistique d'une plateforme logistique en à peine 4 ans, elle a saisi l'opportunité de suivre un plan de formation pour compléter ses compétences en management, car même si la gestion d'équipe était son objectif, les aspects humains dans un tel poste sont parfois complexes au point de ne pas se permettre de faire d'erreurs : "la difficulté du poste n'est pas tant dans l'expertise technique, mais dans les aspects humains : pour travailler efficacement en équipe, il y a des règles' qui ne s'inventent pas comme par exemple pour la préparation des entretiens annuels d'évaluation ou ceux de recadrage, et c'est ce qui en fait un métier passionnant".
Suite à ces 5 années sur des missions de responsabilité opérationnelle, Julie François s'est vu proposer en ce mois d'octobre 2010 un poste de chef de projet 6 Sigma Black Belt. C'est désormais de manière transverse qu'elle interagira avec les différents services pour entreprendre des transformations de grande ampleur au sein de la plate-forme. Son parcours dans l'entreprise et sa bonne connaissance des opérations devraient lui permettre de mener à bien des projets à dimension plus stratégique.
Le génie industriel, un métier d'interface
Julie François définit l'ingénieur en génie industriel comme un expert dans la compréhension des problématiques des uns et des autres métiers dans l'entreprise, il intègre leur langage et leurs contraintes et il devient alors capable de les faire communiquer entre eux, il est une véritable interface. Elle n'hésite pas d'ailleurs à accueillir chaque année des stagiaires de l'école : "Je peux leur confier tout type de mission : ils ont une formation qui leur permet d'acquérir tous les outils pour s'adapter à tous les cas de figure. C'est aussi un moyen de garder un lien avec l'école : les relations formation/entreprises, c'est ce qui fait la force de l'école".